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Projet accompagné

Un auteur en prison
Didier da Silva

■ Janvier-février 2019
■ Centre pour peines aménagées d’Aix-Luynes
[Avec l’Agence régionale du livre]
Parmi ces hommes privés de la leur, ma liberté devient exorbitante. Elle m’enveloppe telle une armure et telle une armure elle me gêne, me paraît trop voyante.

Le dispositif artistique

Première année d’expérimentation
du programme « Une autrice, un auteur en prison »

Dans le cadre de sa mission de développement de la lecture et de modernisation des bibliothèques carcérales, l’Agence régionale du livre Provence Alpes Côte d’Azur a proposé à La Marelle de l’accompagner dans ce dispositif singulier et inédit : des écrivain·e·s sont invité·e·s sur un temps long à travailler en établissement pénitentiaire.
 
Ce programme de la résidence est construit avec chaque auteur et chaque service d’insertion et de probation (SPIP) ou/et avec les éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), en fonction des envies, des possibilités et des attentes du public. Les créations des personnes détenues seront publiées dans la revue de La Marelle, et l’auteur produira un texte également publié par La Marelle.

Autres résident sur la même période : Mika Biermann.

L’auteur

Didier da Silva, critique et auteur, est "en résidence" en octobre 2018 au Centre de détention de Tarascon, puis, en janvier et février 2019, au centre pour peines aménagées d’Aix-Luynes.

Il participe, autant que faire se peut, à la vie de l’établissement ou aux sorties, tant du côté des détenus que du personnel. S’il passe ainsi plusieurs semaines au sein de l’établissement, il n’y réside pas à proprement dit, sauf exception (veillées…).

Il mène, durant cette même période, un projet d’écriture personnel.



Temps publics et restitutions

En plus des temps publics signalés sur cette page, Didier da Silva a participé à

  • Jeudi 11 octobre 2018, 18h00 à 20h00
    Lancement de saison 2018/2019 !
    Une présentation de l’avant-programme La Marelle. Résidences, éditions, projets accompagnés, rencontres publiques : tout ce qui se passe à La Marelle (ou presque) de l’automne 2018 à l’été 2019 vous sera dévoilé…
    En présence de Jean Rouaud, invité d’honneur, Caroline Gamon, Karen Köhler, Minna Sif, Didier da Silva, Lotfi Nia ainsi que des partenaires associés aux différents projets.

    Librairie Maupetit, 142 La Canebière, 13001 Marseille – Accès libre et gratuit 

  • Vendredi 21 septembre 2018, 14h30 à 16h00
    Didier da Silva invite François Matton
    Cette première rencontre, qui intervient quelques semaines avant le début de la résidence à Tarascon, est conçue comme une "mise en bouche".

    Centre de détention de Tarascon, Quartier Radoubs, 13150 Tarascon – Pas d’accès public

Partenaires et structures associées

Le QSL/CPA d’Aix-Luynes

La Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)

Le service d’insertion et de probation (SPIP)

L’Agence régionale du livre Provence Alpes Côte d’Azur

Le lieu de résidence

Les quartiers de semi-liberté (QSL) et les centres pour peines aménagées (CPA) ont pour vocation principale la réinsertion des détenus et donc la prévention de la récidive. Les centres pour peines aménagées accueillent les détenus condamnés qui le souhaitent et qui sont à moins d’un an de leur fin de peine. Afin de préparer leur retour à la vie libre, ils disposent d’un accompagnement pour l’élaboration d’un projet et bénéficient de permissions de sortie pour le mettre en oeuvre.

Celui d’Aix-Luynes a été construit récemment, à quelques mètres de l’enceinte de la maison d’arrêt. Le bâtiment est construit en forme de U autour d’une cour, et est protégé par un grillage et des caméras de surveillance, sans murs d’enceinte ni miradors, sans barreaux ni caillebotis aux fenêtres.

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Résidences en prison

De 2018 à 2020, l’Agence Régionale du livre mène avec La Marelle un projet de résidence artistique mis en place dans le cadre de sa mission de développement de la lecture et de modernisation des bibliothèques carcérales. Le dispositif de cette résidence est singulier et inédit : les écrivains ne logent pas dans l’établissement proprement dit, mais dans une « chambre de garde » à proximité (ou rentrent chez eux le soir). En dehors de leur temps de création (70 %), les auteurs proposent - en coconstruction avec les établissements qui les accueillent - des temps d’ateliers, d’observation et de partage. Par ailleurs ils participent, autant que faire se peut, à la vie de l’établissement, du côté des détenus, mais également du personnel.

Photo : Les Baumettes II © AFP