La revue de La Marelle #50
Bly
Pascale Petit & scomparo
La première chose que je peux vous dire c’est qu’il faut arrêter le train, parce qu’on a besoin de calme pour dormir et réfléchir et parce que les cowboys sont faits pour ça, pour arrêter les trains en sautant sur leurs toits — comme Anna Klumpke qui a fait arrêter le Cincinnati- San Francisco pour cueillir l’herbe de bison dont Rosa Bonheur avait besoin pour finir un tableau. La deuxième chose que je peux vous dire, c’est qu’il faut aussi arrêter la musique à partir de minuit, parce que les cowboys, ils doivent être en forme, parce que les cowboys, ils ont du travail, good blood, good blood !
Au sommaire
- Chansons, textes et jeux inédits « Toute la beauté du monde »
- Le questionnaire (extraits choisis des réponses)
- Un son, une musique ? « Tu voulais un endroit où on danse »
- Un auteur fétiche ? Herbie, zof du chic
- Un toc de langage ? Yup ! Nope !
- Un a priori sur Marseille ? Y trouver un cheval en marchant ?
- Biographies, publications et travaux
La première chose que je peux vous dire…, c’est une revue. Par écrit ou sur les ondes, un·e écrivain·e, accueilli·e en résidence à La Marelle, se prête au jeu de l’autoportrait ludique. On y trouve u questionnaire artistique, une invitation à prolonger la phrase « La première chose que je peux vous dire… », une conversation sur le projet d’écriture en cours, des inédits, une carte blanche sonore.
Les versions papier et numérique proposent, à chaque numéro, la publication d’inédits, textes et/ou illustrations apportés par les auteur·rice·s invité·e·s.
La partie radiophonique, enregistrée à la Librairie Maupetit à Marseille, permet au public présent sur place de dialoguer directement avec les auteur·trice·s pour aborder simplement la question de la création et en savoir plus sur leurs projets d’écriture.