Chacun des livres de Roberto Ferrucci alimente indirectement un autre. Mais il va tenter cette fois de faire coïncider deux ouvrages en un. De fusionner un roman – au sens que prend le roman chez lui, c’est-à-dire, déjà, quelque chose d’hybride – et une réflexion sur sa manière d’écrire. Ayant intégré de nouveaux outils contemporains de « prise de notes » (smartphone, tablette) sans les dissocier de son traditionnel carnet de papier, il souhaite réfléchir à cette autre manière d’appréhender le texte.
En s’emparant ainsi autrement de son environnement, la prise photographique devient essentielle pour le sujet romanesque de Ferrucci, à savoir la ville. Avec cette fois Marseille au cœur, puisqu’il s’agit d’écrire sur elle à partir des matériaux récoltés durant la résidence. Le livre imaginé sera donc composé de mots mais aussi d’images, non pas traitées comme objets artistiques – ce qu’elle peuvent être aussi – mais comme matériaux de travail, comme substrat inhérent à la forme littéraire.
Après la meet de Saint-Nazaire, La Marelle est ma deuxième résidence d’auteur en France. C’est un privilège d’y venir l’année où Marseille est Capitale européenne de la culture et, le cas échéant, d’y animer des ateliers d’écriture. En ce moment, je travaille à deux romans, dont l’un alimente indirectement l’autre. À Marseille, j’en achèverai sans doute un, sinon les deux. À moins que je n’en commence un troisième, qui débuterait par un narrateur un peu trop en chair, qui grimpe avec quelque difficulté la montée du Panier, main dans la main avec la femme qu’il aime.
Roberto Ferrucci
Une rencontre enregistrée en public aux Grandes Tables de la Friche la Belle de Mai à Marseille, en octobre 2013, pour l’émission « À l’air livre », puis diffusée sur les ondes de Radio Grenouille.
Cette résidence s’effectue en deux temps, l’un à Marseille à La Marelle, l’autre à Arles au Collège international des traducteurs littéraires, Roberto Ferrucci étant aussi traducteur.
En partenariat avec le CITL d’Arles, Collège international des traducteurs littéraires.
Outre sa participation à l’émission publique « À l’air libre » et au Colloque littéraire « Pour Cortázar », Roberto Ferrucci a proposé
> en prélude à sa résidence (octobre 2013)
> pendant sa résidence (2014)
> après sa résidence (novembre 2014)
À Marseille, La Marelle dispose de deux appartements indépendants, l’un sur le site de la Friche la Belle de Mai, l’autre à proximité du Palais Longchamp.
La Marelle
La Friche la Belle de Mai
41 rue Jobin, 13003 Marseille
Tél. 04 91 05 84 72
La Marelle est une structure résidente permanente de la Friche la Belle de Mai
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