Je les photographie continuellement, les paquebots. Comme je l’ai fait un jour, fin juillet 2013. J’étais à mon café habituel au bord de la lagune sur la riva dei Sette Martiri où je vais lire et écrire depuis des années, surtout en été. Quand tu es assis là, tu n’y fais même plus attention, au passage des bateaux de croisière. Ils sont le corollaire du regard. Et ils l’empoisonnent.
Venise est lagune, La Contre Allée, 2016