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En résidence de création

Le souffle de la mémoire
Amira-Géhanne Khalfallah

■ Printemps 2015,
puis printemps 2016
■ Marseille
Avec Julie Moreau et Sofia Bouazaoui

En résumé

C’est autour d’un projet de film documentaire qu’Amira-Géhanne Khalfallah travaille avec Julie Moreau, réalisatrice, et Sofia Bouazaoui, danseuse. Ensemble, elles se sont interrogées sur l’immigration des femmes, arrivées en France sans l’avoir choisi, et les histoires qu’elles peuvent nous raconter aujourd’hui…

Résidence « texte, film & danse » soutenue par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône.

Le projet

C’est autour d’un projet de film documentaire qu’Amira-Géhanne Khalfallah a connu Julie Moreau, réalisatrice, et Sofia Bouazaoui, danseuse. Elle a été saisie par leur énergie, leur volonté de rencontrer une Algérie que leurs grands-parents ont quittée il y a longtemps et que la jeunesse algérienne rêve de quitter à nouveau aujourd’hui pour la France. Elles se sont interrogées sur l’immigration des femmes, sur celles qui sont arrivées en France sans l’avoir choisi, en suivant leurs hommes.

Quelles histoires peuvent-elles nous raconter aujourd’hui ? Anonymes, silencieuses, ces mères-épouses, parfois jeunes filles, étaient arrivées avec leurs imaginaires, leurs espoirs, leurs traditions mais aussi leurs peurs, laissant derrière elles leurs univers. On leur a offert de nouvelles robes, de nouvelles vies. On les a dévêtues de leur passé et promis un avenir meilleur. En France, elles ont appris à oublier, à devenir françaises. Elles ont transmis à leurs filles et petites-filles des bouts d’histoires fragmentées à propos d’un pays peu à peu fantasmé. Pour avancer, elles ne devaient plus se retourner…

Amira-Géhanne veut écrire ces vies, ces silences… Le film sera composé de ses mots, tandis que Julie écrira avec ses images et Sophia avec son corps. Bien sûr, elle va participer à l’écriture du scénario, mais là n’est pas l’essentiel du travail de résidence. Elle se tiendra dans la matière même de son travail : l’écriture, le conte, la récolte et la réappropriation des histoires.



Un projet complémentaire : Paris, cité interdite.

Amira-Géhanne Khalfallah a prolongé son travail par un projet d’écriture personnel, toujours centré sur la question de la mémoire. Elle a ainsi bénéficié d’un deuxième temps d’écriture au printemps 2016, où elle a pu écrire une grande partie le texte théâtral Paris, cité interdite.

Le lieu de résidence

À Marseille, La Marelle dispose de deux appartements indépendants, l’un sur le site de la Friche la Belle de Mai, l’autre à proximité du Palais Longchamp.

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