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En résidence de création

Petites et grandes irrévérences
Hélèna Villovitch

■ Juillet et août 2020
■ Marseille

Le projet d’écriture

Projet A – Et si on mangeait les Legrand ?

Hélèna Villovitch met la dernière main à ce livre dans lequel, pour la première fois, elle effectue elle-même les dessins, chose dont elle avait envie depuis très longtemps. Voir la note d’intention ci-dessous

Projet B – Libres entretiens

Hélèna Villovitch a longtemps pratiqué, principalement pour le magazine Elle, le métier de journalisme, qu’elle a abandonné sans regret. Sauf pour une de ses composantes, la réalisation d’entretiens, principalement avec des écrivains et artistes, mais aussi avec des personnes anonymes dont elle a raconté les histoires. Elle a adoré cette partie-là, rencontrer les gens, raconter. Elle aimerait bien s’y remettre, mais sans les contraintes et les codes de cette forme, s’inspirant en partie du recueil d’articles et d’essais All Ears (1997), du sulfureux écrivain américain Dennis Cooper (À l’écoute, traduction Stéphane Trieulet, Balland, coll. "Le Rayon", 2001).
Interroger les gens, raconter cette rencontre, mettre en récit des propos, le tout dans un exercice de liberté absolue : telle est l’ambition.

Note d’intention de l’autrice

Mon idée consiste à faire un roman pour la jeunesse, mais aussi pour tout le monde, pour tous les âges. Je voudrais que Et si on mangeait les Legrand ? soit un peu sur le modèle des Histoires comme ça*, de Rudyard Kipling (peut-être pas tout à fait aussi génial, mais…), c’est-à-dire une série d’histoires où le dessin est très important, et qu’on y trouve une relation étroite entre le texte et les illustrations, avec parfois de très longues légendes humoristiques.

C’est un livre horrible, qui fera rire et qui fera peur. Il y a 7 personnages principaux, mi-humains et mi-animaux. Et il y a aussi les Legrand, qui représentent les autres, les voisins, les étrangers, ceux qui font peur et qu’on croit pouvoir dédaigner… alors qu’ils sont plutôt cool et au moins aussi intelligents que nos héros, voire beaucoup plus ! Chaque chapitre est une nouvelle histoire, avec les mêmes personnages. On essaye différents systèmes de société et aucun ne fonctionne. Généralement, tout le monde meurt à la fin, mais ce n’est pas grave car on ressuscite au début du chapitre suivant. On parle de cannibalisme, de capitalisme, de communisme, de loterie, de surveillance, et de plein d’autres trucs.

Hélèna Villovitch

 

*  Le livre pour enfants Just So Stories (Histoires comme ça), rassemble une série de contes dans lesquels Rudyard Kipling raconte avec humour comment des animaux ont acquis leurs traits caractéristiques (le léopard ses taches, l’éléphant sa trompe, etc.), le tout illustré de dessins aux légendes savoureuses. 

En son et en images…

Un entretien avec l’autrice

Hélène Villovitch filmée durant la dernière semaine de son séjour en résidence à Marseille : quelques mots pour faire le point sur son travail.


La première chose que je peux vous dire…

La "revue radiophonique", enregistrée en public à la librairie Maupetit à Marseille, puis diffusée sur les ondes de Radio Grenouille et en podcast sur la plateforme Transistor.


Le lieu de résidence

À Marseille, La Marelle dispose de deux appartements indépendants, l’un sur le site de la Friche la Belle de Mai, l’autre à proximité du Palais Longchamp.

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