dans chaque poignée de main je retrouve une part de chaleur nécessaire, un rêve de soleil qui me manquait / heureux d’effacer mes prisons froides, je grandis dans ma démence, il y a tant de voix vagabondes qui résonnent dans ma peau, je marche au fil des villes pour me nourrir de poèmes / pour me nourrir de poèmes que je ne peux coudre tout seul