Demain fut mon tour ; mon tour de secouer tes branches en sueur pour décrocher tes feuilles d’angoisse
Je devins deux mains immenses
Mes jambes, disparues
Le haut de mon corps s’étant métamorphosé en papier fin,
la page vierge du poème de la joie
“Voici ma dernière voix !”, ai-je témoigné de ma mort.
Fragment du poème La Magie (travail en cours), Zahra Pourazizi, 2024