Échange de nouvelles, depuis l’aéroport de Bruxelles, avec les autres participants à la fête qui voyageaient ces jours-ci. Découverte de Marseille-Marignane et retour à la Villa pour un long défrichage des listes et ressources textuelles glanées durant le séjour. Notes, textos, mémoire, je harcèle les sites Addall et Electre de sollicitations, pour finir par Priceminister. Tiens ! un livre édité par Vents d’ailleurs en 2015 et à 498 euros. J’ai reniflé le bon filon.
Café de travail avec P. concernant la programmation de ma résidence en juin. On commente la couleur des fruits de la passion. Nous commencerons par une déambulation à la Bibliothèque de l’Alcazar, conçue par le camarade Guillaume Fayard, dont les collections rendent substantiellement hommage au catalogue.
Le soir, vernissage à Art-Cade de l’exposition de gigantextes de Michèle Métail, "C’est parce que les mots…" Impressionnantes variations sur la combinatoire des signes, des couleurs et des mots, notamment dans trois rouleaux de "Compléments de noms" qui font un tabac à haute voix. Beaucoup de fatigue, très peu dormi cette semaine, à boire jusqu’à plus soif d’improbables brunes tièdes et à manger trop gras après minuit. Mais comme souvent à Marseille, la forme revient au premier légume. Un avocat, une salade verte et un pot d’anchois devraient m’aider à tenir jusqu’à lundi. L’épicerie de la petite rue d’Isoard, en embuscade près de la rue Consolat, est profuse et idéale. C’est mieux qu’un décor de film, tant dans cet étroit et court segment de rue elle a pignon(s).