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Avant, personne n’habitait ici. Même le vent ne faisait que traverser la vallée. Un jour, il n’a plus voulu partir et les nuits sont devenues froides.
La première fois que je l’ai vue, il y avait des restes de lune, comme ce matin.

Le Naufrage de La Lune

 

Amira-Géhanne

Khalfallah

■ Dramaturge, romancière, cinéaste
■ Algérie

Biographie

Amira-Géhanne Khalfallah est née en Algérie. Diplômée en biologie cellulaire et moléculaire, c’est pourtant vers le journalisme qu’elle s’oriente en 2001. Installée au Maroc depuis juillet 2007, elle est journaliste spécialisée en culture, notamment en littérature et arts plastiques. Elle écrit pour le théâtre et la marionnette. Ses pièces sont jouées en Europe et en Afrique. Le Naufrage de La Lune est son premier roman.

Sa première pièce de théâtre, Le Chant des coquelicots, a été écrite lors d’une résidence d’écriture aux Francophonies de Limoges en 2005. Sa deuxième, Les Désordres du violoncelle, est créée en 2012 par la compagnie Éclats de scène et coproduite par le théâtre des Carmes en Avignon. Ce texte, qui aborde le double enfermement des femmes en temps de guerre, questionne le rapport de celles-ci à l’espace public dans le monde arabe. Elle creuse davantage ces inégalités, sur le ton de la farce et en mêlant le réalisme au surnaturel, dans Les Draps, un travail soutenu par le Théâtre de l’Aquarium Cartoucherie Paris et la Fondation Beaumarchais.


En 2012, elle continue d’opposer la logique au magique avec une pièce pour le jeune public, Mayla, la ville introuvable, sélectionnée lors de l’appel à textes pour le jeune public lancé par Le Tarmac et Emile&Cie auprès d’auteurs africains vivant en Afrique.


Le Naufrage de la Lune, son premier roman, fait revivre un épisode historique peu connu. 22 juillet 1664 : les côtes de Jijel (Gigéri à l’époque) sont attaquées par la flotte de Louis XIV, roi de France. Les habitants de la région et les janissaires dépêchés par le pouvoir central ottoman infligent aux assaillants une défaite cuisante. Avec ce livre très personnel, elle tisse un récit original et subtil, célébrant la richesse du patrimoine et de l’histoire algérienne, dont se dégagent une poésie délicate et une grâce inspirée.

Elle a également réalisé quelques courts métrages, dont Essebat (La Chaussure) et Miss (La Petite).

Bibliographie et travaux

Publications

  • Shams et les poissons du désert, in La première chose que je peux vous dire… numéro 5, avril-août 2015
  • Les Draps, théâtre, édition numérique, La Marelle, septembre 2015
  • Le Naufrage de la Lune, roman, Barzakh, Algérie, septembre 2018

Sitographie

Les édition Barzakh

Précédemment avec La Marelle

Voir sa première résidence à La Marelle en 2015 et 2016, dans le cadre du projet Le Souffle de la mémoire, avec Julie Moreau, réalisatrice, et Sofia Bouazaoui, danseuse.