Wojciech Nowicki est né en 1968 à Opole en Pologne, il habite à Cracovie. Après des études en philologie romane à l’Université Jagellonne à Cracovie, il a exercé plusieurs métiers, entre autres ceux de plongeur, cuistot, vendangeur, vendeur à la galerie d’art contemporain ; pendant 15 ans, il a été graphiste, interprète, traducteur, homme à tout faire à l’Institut Français de Cracovie. Ensuite, il est devenu traducteur littéraire, photographe, journaliste et enfin critique gastronomique à son propre compte. Aujourd’hui, il est écrivain, essayiste, commissaire d’expositions photographiques. Depuis 13 ans, il tient une chronique culinaire dans l’édition cracovienne du quotidien Gazeta Wyborcza.
Venu à l’écriture relativement tard, il publie son premier livre en 2010, un recueil d’essais intitulé Dno oka (« Fond d’œil »), consacré à la photographie, qui obtient le Prix des éditeurs polonais et est parmi les finalistes du prestigieux prix littéraire Nike. Odbicie (« Reflet ») un essai paru en 2015, est entièrement consacré à la vision de l’homme dans la photographie. Il est aussi auteur d’essais culinaires sur la cuisine en Pologne.
Son premier roman-essai partiellement autobiographique, consacré à la famille, Salki (2013), est un récit de nombreux voyages, une flânerie dans l’espace autant que dans le temps. Sélectionné pour le Prix Jan Michalski, il obtient le prestigieux Prix Littéraire Gdynia. Un extrait a été présenté au public français dans la revue bilingue meet No 20 « Venise/Varsovie ».
En automne 2019 a paru en Pologne son dernier livre, un roman dense et plein de désespoir, intitulé Cieśniny (« Détroits »), consacré principalement à la dromomanie (la pathologie du voyageur compulsif) et autres folies passagères.
Il collabore régulièrement avec quelques titres de la presse polonaise, et a organisé plus de 40 expositions photographiques, dont une partie sur la base de sa collection privée.
Quand il ne travaille pas, il voyage.